Deus ex machina

Deus ex machina

Tout est devenu gigantesque car l’homme moderne voyage
En avion, fusée ou croisière plutôt qu’à pied, à cheval en voiture.
Les transports deviennent dantesques et demandent un appareillage
De folie plénipotentiaire, d’audace et d’esprit d’aventure.

Pour l’aventure, on paie l’écot en payant bêtement de sa vie
Les sports extrêmes entraînant autant de risque que de bêtise.
J’en lis tous les jours les échos dans les informations suivies
De catastrophes s’enchaînant les unes aux autres sans surprise.

Pourtant les trains sont en retard, les autoroutes embouteillées,
Les paquebots sont en déroute, les avions sont surbookés.
Pour les bagnoles, nouveau départ ; nous n’aurons plus à surveiller
Notre volant car c’est la route qui nous conduit, c’est le bouquet !

Si demain l’électricité vient à manquer… on est tous morts !
Les pompes à essences inertes, l’approvisionnement restreint,
Plus la moindre motricité ; on s’aperçoit avec remords
Que personne n’a plus la main verte et ç’en est fini du train-train.

Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux de le créditer.

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