
Le samedi comme le dimanche, quand l’Assemblée ferme ses portes,
Marianne s’en va à la pêche de ce qui mord à l’hameçon
Qu’elle appâte du bout de son manche par les ragots qu’elle colporte
Afin de cueillir tête-bêche les nigauds filles et garçons.
Ils mordent tous, surtout les filles qui réclament la parité
Et qui croit qu’être ainsi ferrées va leur apporter les honneurs.
Quant aux garçons dont les chevilles enflent par solidarité,
Marianne va leur conférer des miettes au petit bonheur.
Certains poissons ont les dents longues ; de grands requins de la finance.
Marianne aime les envoyer faire des erreurs de gestion.
L’air triste et la figure oblongue, elle avouera l’impertinence
Des pantins qu’elle a soudoyés lors des grandes manifestations.
Tableau de Rafal Olbinski sur https:moicani.over-blog.com202004the-art-of-rafal-olbinski.html .
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