
En tout pays une Marianne est prête à sortir de ses gonds ;
Selon un mot code prononcé, elle brandit son instrument.
Qu’elle s’appelle Valérianne, Natacha ou Marie-Dragon,
Elle est à point pour annoncer et sonner l’hallali, crûment.
Chez les Chinois, c’est la couture qui met les femmes à découvert ;
Chez les cocos, on balbutie, car c’est banni du manuel ;
Chez les fachos, c’est la culture qui fait sortir les revolvers ;
Chez les Français, c’est la Russie, du moins d’après l’Emmanuel.
C’est le « Branle-bas de combat ! Fermez les portes et les volets !
Car les ennemis vont passer ; on s’attend à des conneries !
Après Gaza et le Donbass, tous les espoirs sont envolés ! »
Et Manu de se surpasser à crier ses macronneries.
C’est le roitelet sur son trône qui croit manier le cabestan ;
À chaque orage assombrissant, il nous fait tanguer la galère.
Il se raccroche à sa couronne, sculptée dans l’or et le clinquant ;
Son membre n’est qu’un sceptre impuissant qui lui laisse un goût de misère.
Tableau de Wang Yuqi
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