
L’un de ces matins, fatiguée, sur les marches de l’Élysée,
Marianne tentera de séduire un beau garde républicain,
Au bel uniforme astiqué, dévoué et fidélisé
Très enclin à se reproduire hors du contexte américain.
Car Marianne est harassée par la pression de l’Amérique,
Car Marianne est étouffée par l’oppression du roitelet,
Car Marianne est terrassée par les décisions homériques
De ses ministres qui ont tout fait avant de la voir chanceler.
Doit-elle attendre les élections ou doit-elle partir pour de bon
Avant que l’autre ne bafouille : « Chérie ne me qui-quitte pas ! » ?
Doit-elle attendre une érection de ce gros morceau de jambon
Dont les efforts partent en quenouille à force de mea-culpa.
Tableau d’Audrey Kawasaki.
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