Les sirènes au cirque

Les sirènes courent au chapiteau se régaler des baladins,
Des musiciens, des comédiens qui font la tournée de Neptune.
Illico, presto, subito, elles s’asseyent sur les gradins
Avec les clowns costumédiens et leur bonne humeur opportune.

Arrivent les hommes-poissons, adeptes des hommes-grenouilles,
Et les sirènes folles de joie plongent en chœur dans le bassin.
Elles font de baisers la moisson, puis ensemble elles s’agenouillent
Pour leur chanter à pleine voix une chanson de Joe Dassin :

Celle où « …Tous les sifflets de train, toutes les sirènes de bateau
Ont chanté cent fois la chanson d’un Eldorado d’Amérique… »
Et de courir avec entrain en abandonnant le plateau
Pour filer sous les étançons pour des relations homériques.

Le lendemain, ils sont partis, le cirque et la ménagerie ;
Le tout a été démonté et transporté au petit jour.
Les sirènes en prennent leur parti car de leurs courtisaneries
Avec leurs meilleures volontés naîtront le fruit de leurs amours.

Tableau d’Ana Hernandez San Pedro.

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