
Non, jamais de la vie, je ne puis l’oublier,
La première sirène avec qui j’ai couché.
Tout comme les premiers vers que j’ai dû publier
Suite à cette expérience où j’ai pu la toucher.
Ses seins au goût marin, sa bouche au goût de sel,
Ses mains aux tentacules qui lui servaient de doigts ;
Sa queue souple et charnue, son sexe de pucelle
Qui découvrait ce jour l’humain comme il se doit.
Ce qu’elle m’a chanté au creux de mon oreille,
Je l’entendrai toujours lorsque je pense à elle.
L’épectase obtenue, à nulle autre pareille,
M’a envoyé au ciel et depuis j’ai des ailes.
Tableau de Tracey Harris sur https://www.artepintu.com/2019/04/tracey-harris-pintora-realista.html .
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