
Profonde est la forêt secrète, sonore est le vent de la plaine,
Sauvage est la faune discrète, furtive est la douce Violaine.
Son violon fuse entre les arbres, les notes ouvrent les fleurs des champs,
Les animaux restent de marbre du plus gentil au plus méchant.
Le lynx dresse une queue attentive et ses pinceaux tirent l’oreille ;
Le renard sur la préventive est d’une attention sans pareille.
Voici la grive musicienne qui dodeline de son chant ;
Voilà la Lune magicienne et son halo à contrechant.
Et moi je passe entre les lignes pour en recueillir un poème
Avec des rimes qui soulignent la nuit sur un air de bohème.
Et la musique continue au point du jour quand sonne l’heure
De dire adieu à l’inconnue qu’amabile en rêve je pleure.
Tableau de Myrtille Henrion Picco sur https://conchigliadivenere.wordpress.com.
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