L’instant autant thé

Il est des moments authentiques tout comme l’instant de bon thé
Pas nécessairement à cinq heures mais quand on veut et où l’on veut !
Si à deux c’est plus romantique, seul il permet de surmonter
Le blues et les peines de cœur mais attention, ça rend nerveux !

Les femmes aiment les salons de thé, les hommes vont plutôt aux cafés ;
Elles s’y retrouvent entre amies, ils s’y relâchent entre potes.
Ici les potins sont jetés, là on aime rire et s’esclaffer
Elles échangent des mots ennemis, ils s’apostrophent et ça capote.

J’ai une anecdote opportune concernant Madame Larousse
Qui aimait dans ses pages roses déguster seule un bon thé vert.
Lors d’un campement de fortune isolé en pleine cambrousse,
Dans l’un de ces moments moroses, elle y apprécia ma prose :

« Nous honorons l’année du singe, mon fier bélier, mon chat et moi.
Bien malin qui l’apercevra, bien fin qui l’apprivoisera !
Ça va travailler nos méninges, nos émotions et notre émoi.
Cette année, qui vivra verra, tout peut arriver ; tout sera ! » †

Tableau de Michael Parkes
† « L’année du singe » 01.01.2016 Maryvon Riboulet à « Reflets Vers & Prose ».

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