
L’homme qui marchait avec Dieu est arrivé au carrefour
Des religions les plus stupides avec leurs règles et leurs rites.
Le parcours plutôt insidieux qu’il suivait presque par bravoure
N’a servi que maîtres cupides et propriétaires démérites.
Puis Dieu étant passé de mode, l’homme a marché après le sexe
Car Dieu ayant créé la femme, celle-ci devint sa concurrente.
Et c’est ainsi qu’elle s’accommode de ses vêtements unisexes
Et jette ses jupes infâmes aux orties odoriférantes.
L’homme et la femme désormais égaux mais sans se compromettre,
Courent maintenant après le fric auquel ensemble ils se soumettent.
Ils ne s’arrêteront jamais car l’argent est un mauvais maître
Dont l’attraction atmosphérique cause des plans sur la comète.
Aujourd’hui on marche à vau-l’eau d’une attitude contre nature ;
Dieu et le sexe sont réfutés, seul le fric est plébiscité.
Demain on vivra en solo et soumis à la dictature
D’un pouvoir sans cesse affuté par l’inculture sollicitée.
Tableau de Jay Coby.
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