
Au lit, l’an neuf, je dormirai toute l’année pour passer outre
Les bêtises les plus immondes de l’actualité dramatique
Car autrement je vomirais les déclarations des Jean-foutre
Qui nous pourrissent ce pauvre monde de leurs intérêts pragmatiques.
Pour la Saint-Valentin, je dors toujours encore pour éviter
Que Marianne me délaisse pour Bernadette Sabayrou
Avec sa bande de galantins tout autour qui vont léviter
Pour piquer les sous dans la caisse et fuir sur les chapeaux de roue.
Au printemps, j’ai toujours sommeil à cause du ton ennuyeux
Dont le marlou de Marianne fait ses discours volumineux.
Et l’été, je baille aux corneilles devant le chemin périlleux
Que me fait suivre le fil d’Ariane pour sortir de ce sac de nœuds.
L’automne passe et puis l’hiver, j’ai opté pour l’hibernation.
Ne me réveillez pas avant l’année deux mille vingt-sept
En espérant que l’univers nettoiera la consternation
De ce polichinelle navrant à n’pas prendre avec des pincettes.
Tableau de Rob Gonsalves.
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