Quelle différence entre la première qui est une sirène d’eau douce
Et la deuxième plus homérique qui séjourne dans l’eau salée ?
C’est une question de lumière qui attire les jolies frimousses
Ou qui repousse les chimériques créatures qui se laissent aller.
Ainsi comme le rat des villes et son cousin le rat des champs,
La sirène des mers coexiste avec la sirène d’étang.
L’une paraît d’une eau servile qui se transforme en air méchant
L’autre d’une humeur plus fantaisiste nous hante depuis la nuit des temps.
Bien sûr, comme je vis en Suisse, j’ai une tendance à préférer
Les nymphes qui coulent de rivières en écluses et autres relais.
Je laisse la sirène des abysses aux marins les plus révérés
Et chéris celles de Bavière aux mamelles bien gorgées de lait.
Tableau de Svetlana Kostina.
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