


Finalement le tatouage, c’est de le dire avec la peau ;
Avouer ses appartenances, avouer ses plus noirs desseins.
Mais lorsque la peau prend de l’âge et se ride comme un crapaud,
Le tatoo change de nuance ; on ne comprend plus le dessin.
Quand tout le corps est tatoué, faire l’amour prend plus de temps
Car les caresses suivent les lignes en maintes lectures ultérieures.
On se surprend à s’avouer, car on n’est plus un débutant,
Que l’on préfère celles qui soulignent et confirment un beau postérieur.
Lorsqu’un espace est laissé libre, syndrome de la page blanche,
C’est qu’on cherche encore et encore un épisode de la vie
Qui stabilise son équilibre ou rebondit en avalanche
Et racontera sur le corps ses expériences inassouvies.
Tableaux de Charlie Terrell.
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