
Ni trop polies ni malpolies, juste assez métropolitaines
Sont les citadines qui s’ennuient dans les quartiers résidentiels.
Derrière les vitres dépolies, elles vont courir la prétentaine
Entre vingt-deux heures et minuit dans les palais présidentiels.
Il est un conseil des ministres « olé-olé » à l’Élysée
Et les secrétaires du sexe arrivent en berlines teintées,
Puis suivent les couloirs sinistres où elles sont toutes fidélisées
Pour câliner dans ce complexe notre président éreinté.
Elles ont titre de Mariannettes – anciennement des favorites –
Dont le nom a été changé pour une politique correcte.
Marionnettes malhonnêtes, elles ont quand même du mérite
À se laisser ainsi manger le minou par voies indirectes.
Tableau de Jean-Gabriel Domergue sur https:www.catherinelarosepoesiaearte.com201205jean-gabriel-domergue-1889-1962.html .
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