
En Pleine Lune, la sirène sent les premiers préliminaires
Entre les courants ascendants, balancés et puis descendants.
Sous l’énergie la plus sereine des quatre périodes lunaires,
Son cœur est plus condescendant envers les marins prétendants.
Sans doute l’appétit charnel supplante sa gloutonnerie
Et l’eau dilue ses phéromones en maintes circonvolutions
Pour que son désir maternel jouisse de polissonneries
Avec un parfum d’anémone pour en hâter l’évolution.
Mais déjà la Lune décroît et la sensualité s’éteint ;
Les instincts reprennent le dessus et la faim rapplique soudain.
Si l’envie revient de surcroît ce sera pour faire un gratin
Du pauvre marin alors déçu de finir en peau de boudin.
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
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