


Toute la vie que l’œil perçoit descend l’escalier des mémoires
Et en remontent des problèmes non résolus dans chaque rêve.
L’ennui auquel le cœur sursoit et qu’il enferme dans ses armoires
Revient la nuit dans l’âme blême qui s’y replongera sans trêve.
La tour de la moelle épinière s’apparente à la vis sans fin
Qui pousse les coups de pieds reçus vers l’esprit qui tarde à apprendre.
Les maux dans cette pépinière progresseront jusqu’aux confins
Tant que je n’aurai le dessus sur ce qui est dur à comprendre.
Quand je montais chez mon psychiatre l’escalier en colimaçon,
J’avais cette vue imprimée d’un développement encenseur.
Malgré mes obstacles opiniâtres qui finissent en queue de poisson,
Je laisse mon cœur s’exprimer en utilisant l’ascenseur.
Photos de Sergio Feldmann.
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