L’amertume impressionnante

L’amertume impressionnante

Trois soleils d’or illuminaient le crépuscule impressionniste
Car Vincent ne voyait pas trois mais quatre, cinq et six dimensions.
Quant aux couleurs qui dominaient, elles étaient opportunistes
Pour passer par le filtre étroit dont son cœur a la prétention.

Prétention de voir au-delà du paysage instantané
Et de percevoir à travers le rideau de réalité.
Orgueil d’entendre a capella le chœur d’étoiles spontané
Qui chante le monde à l’envers dans toute sa sensualité.

Du corps resté sur le ponton, du cœur voguant à l’horizon,
De l’âme au-delà de la mer, il a l’esprit de ses treize ans.
La bouche pleine de plancton, l’œil évadé de sa prison
Et le nez dans le vent amer, il goûte le moment présent.

Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

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