
Lorsque le dimanche matin commence au petit-déjeuner
Par des tableaux d’exposition issus de ma muse en couleur,
Je sais, sans perdre mon latin et sans trop m’être surmené,
Qu’elle est à ma disposition pour nous évader sans douleur.
Je vois dans son chapeau fleuri des révélations sur l’histoire
Et, dans son regard azuré, des aventures valorisables.
Dans son corsage, la diablerie qui tire de façon notoire
Ma folle envie de m’assurer que son cœur est inépuisable.
J’ai porté sa coupe à mes lèvres et j’ai sitôt connu l’ivresse
Qui ouvre les portes de l’âme vers les amours universelles.
Je l’ai embrassée avec fièvre et avons couru d’allégresse
Vers des cieux où nous survolâmes l’extase qui nous ensorcelle.
Une vieille chanson dans ma tête me dit qu’il ne faut pas s’en faire
Et profiter des bons moments pour évacuer sa rancœur.
Et ce « Carpe Diem », je le tète au sein qui sait me satisfaire :
Celui de ma muse me sommant de rire et jouir de bon cœur.
(Tableau de Jeramondo Djeriandi et la dernière strophe est inspirée de la chanson de Maurice Chevalier :
« Dans la vie faut pas s’en faire. Moi je ne m’en fais pas. Toutes ces petites misères seront passagères, tout ça s’arrangera ! Je n’ai pas un caractère à me faire du tracas. Croyez-moi sur Terre ; faut jamais s’en faire. Moi je ne m’en fais pas ! ».)
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
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