
Quand la sirène vous dit adieu, quelque chose n’a pas marché ;
Elle ne vous trouve pas à son goût, trop vieux, trop mou ou trop coriace.
Mais vous pouvez remercier Dieu de vous avoir juste mâché
Et rejeté avec dégoût avant que ses dents ne vous souillassent.
Quand la sirène fait sa bégueule, on y perd beaucoup en caresses
Mais le fait de le raconter vaut mieux que d’y être resté.
Ne faites pas la fine gueule si vous n’êtes pas au palmarès ;
L’épreuve est dure à surmonter mais la vie en est infestée.
Il m’est arrivé une fois qu’une sirène me rabroue
De notre aventure interlope aux préliminaires salivants.
J’en reste ravi toutefois car j’en suis sorti peu ou prou
Débarrassé d’une salope, cœur brisé mais toujours vivant.
Tableau de Katerina Strokach.
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