Femmes ou sirènes ?

Femmes ou sirènes ?

Le choix deviendrait cornélien si toutefois je devais suivre
Les jolies femmes sur la plage ou les sirènes sur les vagues.
Si ce dilemme machiavélien n’arrête pas de me poursuivre,
C’est que, concernant l’accouplage, mon cœur tergiverse et divague.

Faire l’amour à une sirène qui vous fait mourir d’épectase,
Vaut-il faire mille fois l’amour suivi de mille petites morts ?
La jouissance, certes sereine, ichtyologique donne l’extase
Mais si les femmes ont de l’humour, les sirènes n’ont que des remords.

J’ai opté pour suivre une humaine qui sait nager comme un poisson
Et dont le jeu de jambes au lit exige des coups de queues ardents.
Et tout au long de la semaine, nous ne cessons de faire moisson
De fruits d’amour à la folie qui croquent si bien sous la dent.

Tableau de Paul Delvaux.

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