
Vous connaissez certainement les images subliminales
Qui n’apparaissent qu’une fraction de microseconde à vos yeux
Qui ne voient pas l’évènement ; cependant seule l’encéphale
A enregistré son action dans son subconscient fallacieux.
Le marchand de rêves a glissé dans les miens la femme parfaite
Que je connais sans l’avoir vue mais dont ma conscience résonne.
Entre mes lobes, elle a plissé sa photographie stupéfaite
Comme un origami prévu pour que mon âme l’arraisonne.
Lorsque je rencontre une femme dont la silhouette coïncide
Avec le modèle caché dans les replis de mon cortex,
Mon cœur subit un choc infâme, un coup de foudre extralucide,
Auquel il cherche à s’attacher comme attiré par un vortex.
Tableau de Fabien Clesse.
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