
Pas besoin de poupée vaudou, tout est imprimé sur son corps ;
Formules et incantations tatouées à même sa peau.
Fourbe, elle commence à mots doux hypocrites encore et encore,
Puis crie avec ostentation sur l’ensemble de ses suppôts.
Lundi matin, Satanica envoûte tous les travailleurs
Dont elle perturbe l’esprit depuis déjà dimanche soir.
Gare aux fainéants indélicats qui voudraient s’en aller ailleurs ;
Elle pique tant ces malappris qu’ils ne pourront sitôt s’asseoir.
Satan a son âme vendue à l’État et au patronat
Et use de mille tortures envers les nombreux employés
En maintenant leurs nerfs tendus comme s’ils étaient au championnat
Pour payer voiture, nourriture, la mutuelle et le loyer.
On dit qu’elle vit à l’Élysée dans les sous-sols aménagés
Afin de permettre aux ministres des licenciements d’une traite.
Pour chaque renvoi réalisé, sa carrière est apanagée
Par une prime sur le sinistre à cumuler sur sa retraite.
Photo de Narikka photo.
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