La sirène méduse

La sirène méduse

Environ une fois sur trois, naît une sirène-méduse ;
Un corps de femme lumineux sur une queue effilochée.
Ses tentacules qui, je crois, sont toxiques, si je ne m’abuse,
Fouettent d’un effet prurigineux qui tente de s’en rapprocher.

Imaginez donc des étreintes pareilles aux feuilles d’orties,
Une caresse venimeuse qui brûle la peau jusqu’à l’os
Et qui vous marque d’une empreinte, sur tout votre corps, assortie
D’une fulguration amoureuse mais peut-être un peu trop véloce.

Quoi qu’il en soit, nul n’oubliera ce coup de foudre conducteur
Qui transmet une onde électrique aux bateaux qui voguent alentour.
Quant au marin, il suppliera ses organes reproducteurs
À arrêter d’avoir la trique en permanence tous les jours.

Tableau de Prateep Kochabua.

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