
Quand il y a quelque chose dans l’air, je suis la première à l’entendre
Lorsque l’atmosphère prête à rire ou plutôt à se lamenter.
Quant à me plaire ou me déplaire, ne sachant pas à quoi m’attendre
Mieux vaut à l’imprévu sourire que subir sans parlementer.
S’il y a de la rumba dans l’air, j’en ai les jambes qui l’attestent
Et s’il y a de l’eau dans le gaz, j’en ai les oreilles qui sifflent.
S’il y a de l’émeute populaire, j’en ai le bras qui manifeste
Et s’il y a du blues dans le jazz, j’ai la java qui m’écornifle.
Sans doute un jour, ces particules qui virevoltent à mots couverts,
– Petits angelots sans parole, petits démons sur leurs séants –
Accepteront que j’articule parmi leurs rangs mes Reflets Vers
Qui suivront le cours des rigoles pour retourner à l’océan.
Tableau de Jeramondo Djeriandi.
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