L’arbre éternel et féminin

L’arbre éternel et féminin

Que les femmes soient encore plus proches que les hommes de la nature
Me laisse imaginer les liens qui leur prolongent leurs racines.
Or quand les hommes leur reprochent leurs comportements immatures
Que dire du cerveau reptilien dont l’art primitif se dessine ?

Saint-Louis n’attendait pas l’automne pour effeuiller sa Marguerite,
Et Roméo aimait Juliette tous les autres mois de l’année.
Si la nature est monotone, la femme bouleverse nos rites
Avec son allure de fillette et sa bonne humeur spontanée.

Elle se fane, elle se flétrit et la nature reprend ses droits
À qui la faute ? À Dieu ? Au temps ? À la peur de mourir demain ?
C’est l’Univers qui l’a pétrie, c’est l’Univers qui la foudroie
Mais elle reste tout autant l’arbre éternel et féminin.

Tableau de Hayk Shalunts.

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