



Visage juvénile au printemps, la paréidolie débute
Par une percée alentour de jeunes pousses et perce-neige.
Mère Nature fête ses vingt ans et vraiment rien ne la rebute
Pour montrer les plus beaux contours que font ses éternels manèges.
Visage mature en été, la paréidolie mûrit
D’une abondance dans les vergers aux fruits des plus belles semences.
Mère Nature vient allaiter en mettant fin aux pénuries
Toute la faune et les bergers pour le temps de la transhumance
Visage empathique en automne, la paréidolie se fane
De couleurs chaudes et ambrées qui enterrent les feuilles mortes.
Mère Nature, l’air monotone, se pare de brumes diaphanes
Qui habillent son corps cambré de vagues qui la réconfortent.
Visage endormi en hiver, la paréidolie s’endort
Dans une mort surnaturelle car rien n’est tout à fait fini.
Mère Nature et l’Univers se retrouvent dans un lit d’or
Pour une raison structurelle qui se répète à l’infini.
Tableaux d’Oleg Shupliak sur https:arts.centerukOlegShupliak .
Laisser un commentaire