
Formidable et faramineux que ce Phare du Petit Minou
Qui subit l’assaut impassible des rouleaux de vagues déversées.
Toujours debout et lumineux quand la nuit tombe parmi nous
Et l’enveloppe d’une impossible obscurité à traverser.
Mais toujours il se lie d’amour pour la mer vaste, insatiable
Qui le provoque de ses ébats, de ses humeurs évacuées
Par des orages nuit et jour et ses tempêtes indissociables
Qui lui donnent des hauts et des bas dont le courage est salué.
On dit qu’il est à la retraite, mis au rebut par la science,
Par géolocalisation de satellites en promotion ;
Balises lâches qui se traitent du dernier cri de l’efficience
Mais sont la banalisation d’un futur vide d’émotion.
Tableau de Brigitte Berweger.
Laisser un commentaire