Sirènes dans le brouillard du matin

« Il est cinq heures, Paris s’éveille ; c’est l’heure où je vais me coucher ! »
Chantait Dutronc qui avait tort car s’il avait juste attendu
Une heure ou deux, quelques merveilles sur lesquelles on aime loucher,
Chevauchant licornes et centaures, seraient venues, le sein tendu.

Le sein tendu, les amazones, moitié femme et moitié sirène
– Ce qui fait un quart de poisson et trois quarts de femme fatale –
Venaient ouïr sur plusieurs zones et notamment cirques et arènes,
Cabarets et lieux de boissons, les chants de leur ville natale.

Précisément à l’Opéra, chantait la Diva des divas ;
Arabelle la belle andalouse qui se produisait ce mardi.
Dommage pour Jacques qui ne pourra jamais adresser ses vivats
À celle qui aurait rendue jalouse les amies de Françoise Hardy. †

(Tableau de Dags Vidulejs.
† Toutes mes condoléances, j’avais écrit ce texte prémonitoire le 27 mai.)

Images trouvées sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si les auteurs de ces images reconnaissent leurs travaux, je serai heureux d’en mentionner les noms avec respect.

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