
Pauvre et vilain petit canard, né au sein de la basse-cour
Parmi les dindons de la farce, les mères poules et les bécasses.
Sous le regard froid goguenard de ta famille, tous les jours,
Tu ressens ton manque de force et de réparties plus loquaces !
Tu n’as pas voulu revêtir l’habit de la pensée unique,
Tu préfères vivre au naturel et exprimer ton libre arbitre !
Tu n’as pas su t’assujettir à ce que l’état communique
Dont le flux pseudo culturel ne te donne pas voix au chapitre !
Sans doute, jugements indignes, de volailles trop bien formatées
Qui ont oublié la valeur de l’amour et la tolérance…
Et bien que tu sois un beau cygne, ta différence est constatée
Et si ça manque de chaleur, ça fortifie ton endurance !
Illustration de Leonid Vladimirsky.
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