
La lecture suppose des rituels abstraits.
Nul besoin de décor ou d’exquis extérieurs.
Dès que j’ouvre mon livre, apparaît le portrait
Du conteur qui m’entraîne vers son propre intérieur.
Il m’invite à sa table et parfois dans son lit.
Bien sûr pas tout de suite mais au fil de ses pages
Un entrain monte et chasse toute mélancolie
Et je sens en mon cœur l’amour qui se propage.
J’ai rêvé bien souvent des enfants qu’il m’a faits
Au cours de nos nuits blanches à dévorer des tomes
D’intrigues amoureuses ou de crimes parfaits
Qui s’enfuient au matin de mes pages fantômes.
Tableau d’Oleg Shupliak sur https:twistedsifter.com20210421-surreal-portraits-by-oleg-shupliak .
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