



Je sondais la forêt, marchant entre les arbres
D’une allés qui semblait mener vers l’infini.
Les parterres de feuilles semblaient pavés de marbre
Déposés par l’automne d’un ordre indéfini.
J’ai vu à l’horizon percer le croisement
Qui s’étendait du ciel à la terre et la haie.
J’ai compris que le rôle de ce reboisement
Était de me montrer la porte des souhaits.
Le temps et la matière à l’homme sont des leurres
La Nature et la Terre en tissent maintes toiles.
Mais j’ai vu la lumière qui brillait tout à l’heure
Et l’espace s’est ouvert sur un chemin d’étoiles.
Et j’ai pu voyager mais sans déplacement
Car j’ai vu replier dans cet espace-temps
L’infiniment petit et son accroissement
Vers l’infiniment grand de mon cœur haletant.
Tableaux d’Oleg Shupliak sur https://arts.center/uk/OlegShupliak .
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