
Quand je vois des bateaux volants évoluer sur l’horizon,
Je m’imagine aux antipodes où terres et mer sont à l’envers
Avec navires décollant de n’importe quand, sans raison,
Avec des rames telles pseudopodes pour brasser de l’air à revers.
Ces pays, où le sud est froid et le nord porteur de soleil,
Qui ressemblent à des mappemondes aux cartes en déclinaison ;
Des îles sous le vent de l’effroi qu’un vol de migrateurs balaye
Quand ils s’envolent autour du monde lors des changements de saison.
Photo de Gloria Illescas.
Laisser un commentaire