
Une fois la dette remboursée	aux colonies qui concoururent
À l’essor de l’économie	des capitaux fondamentaux,
On verra les humains coursés	par les animaux à fourrure
Qui lorgnent sur la bonhommie	des mémères aux jolis manteaux.
Les bœufs réclameront leur dû,	les vaches et les cochons leur cuir,
Les moutons pleureront leur laine	au rayon d’alimentation.
À chaque espèce sera rendu	tout ce qui pourrait nous en cuire
Si nous résistions hors d’haleine	à leurs justes revendications.
Je rends son aiguille à mon chat,	je rends son fusil à mon chien,
Je rends l’arçon à mon cheval,	je rends ses œufs d’or à ma poule.
Je renonce à tous mes achats	de viande et schnitzel autrichien
Et pour l’océan j’ai l’aval	des poulpes, des huîtres et des moules.
Illustration de Peter de Seve sur https://tanjand.livejournal.com/108193.html#comments .

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