
Océaniquement sirène, tu aimes l’eau, ton élément
Dans lequel ta jolie queue vibre, aime se nourrir et s’étirer.
Atmosphériquement sereine, tu aimes l’air évidemment
Sans lequel ton corps n’est pas libre de s’empresser de respirer.
Tes jambes recouvertes d’écailles, je les ai vues se transformer ;
Devenir queue étincelante lorsque tu plonges dans la mer ;
Redevenir jambes sur les rocailles lorsque tu viens te conformer
À une vie équivalente à celle des humains éphémères.
Tu es immortelle sirène, lorsque tu vis dans les légendes
Mais tu redeviendras mortelle si tu viens vivre hors de ton monde.
Alors reste libre, ma reine, parmi l’abondante provende
De l’océan qui te rappelle que tu es la fille de l’onde.
Illustration de Coles Phillips sur https://www.americanartarchives.com/phillips,c2.htm .
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