
Pour la Saint-Valentin indienne – qui n’existe que dans les contes –
Valentine, la petite sirène, cherche un matelot à aimer
Par pour le manger à l’ancienne, en sauce comme on le raconte,
Mais pour toute une nuit sereine à faire l’amour comme jamais.
Au début, un peu de torture pour amadouer le marin ;
Ça l’excite et sa queue frétille lorsque sa proie lui crie « arrête ! »
Baisers alternés de morsures et coups de nageoires sur les reins,
Ça l’exalte et ça l’émoustille et ça stimule son arête.
Oui, elle est sado-masochiste mais une seule fois à point nommé ;
C’est elle qui mène le mâle au bal et tourne autour du feu de camp.
Mais elle n’est pas fétichiste ; une fois le marin consommé
Elle délaisse l’envie animale pour d’autres plaisirs subséquents.
Illustration de Marjorie Sarnat.
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