Une faim de lion-des-mers

Désolé, vous n’auriez pas dû voir cette scène épouvantable
De sirènes ayant partagé leur repas avec l’équipage.
Ce passage est assez ardu car, à peine sorties de table,
Elles ont, les autres passagers, conviés au prochain étripage.

Avec un appétit de lion, les deux sœurs, sirènes gloutonnes,
Ont besoin d’un bateau par jour, marins, capitaine et touristes.
Ces monstres incarnent les trublions les plus dangereux qui détonnent
Par rapport aux plaisants séjours parmi les Vénus folkloristes.

Adieu la vie, adieu les femmes ! Mon bateau est arraisonné ;
J’ai été trompé par les vents qui m’ont fait parvenir le chant
De ces deux créatures infâmes qui vont bientôt m’assaisonner
Et voici qu’à peine l’écrivant… – Aïe ! – je m’ fais bouffer sur le champ.

Tableau de Daniel Landerman.

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