
Il est cinq heures, déjà j’entends les bruits de la respiration
De mon quartier qui se réveille au son des postes de radio.
J’écoute les Klaxons chantants qui prennent en considération
Les premiers agents qui surveillent que leurs échanges restent cordiaux.
Six heures, sept heures, chacun s’affaire selon son rythme circadien
À pied, à vélo, en voiture et en trottinette électrique.
L’excitation et l’atmosphère jettent les pions du quotidien,
Ces gentils robots, en pâture au cauchemar psychométrique.
Assourdissante à la quiétude, sourde aux espaces de silence,
La ville se veut conséquence de notre évolution humaine
Et par la force de l’habitude et le manque de vigilance,
Se rejouent les mêmes plans-séquence pour chaque jour de la semaine.
Illustration de Tom Kilian sur https://www.tkillustration.com/?ssp_iabi=1682696161353 .
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