


Si les esprits de la forêt parlent le langage du cœur,
J’irai m’égarer la raison dans leurs labyrinthes boisés.
Je me perdrai dans les fourrés où seuls les animaux moqueurs
Savent retrouver leurs maisons parmi les ronces apprivoisées.
Par les chemins vers nulle part, j’ai découvert l’inaccessible ;
J’ai constaté l’humilité et le pouvoir du lâcher prise.
J’ai senti tomber les remparts dévoilant mon âme impassible
Avec la juvénilité de l’enfant devant sa surprise.
En suivant comme un fil d’Ariane une inspiration dans le vent,
J’ai maintes fois croisé la route de lièvres, renards et chevreuils.
Sur la piste des valérianes, le matin au soleil levant,
J’ai plusieurs fois cassé la croûte avec lutins et écureuils.
Art païen de Naomi Cornock sur https://www.nomeart.com .
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