O tempora, o mores !

J’avais souvent cette impression que le monde devenait fou
Et que chaque jour la folie augmentait implacablement.
Sans doute dû à la pression faite à ceux qui n’ont pas un sou
Et leur profonde mélancolie sans espoir du moindre changement.

Puis j’ai compris que les médias, par vocation d’information,
Nous surchargeaient d’actualités pour, demain, les abandonner.
Chaque malheur dans l’immédiat devient leur préoccupation
Sans que l’éventualité de faire un geste soit donnée.

Puis j’ai compris qu’un monde en crise oblige chacun à se taire ;
On devient heureux de son sort face à ceux en désavantage.
La précarité, sans surprise, devient une arme élémentaire
Maniée par les riches – et consort – pour conserver leurs avantages.

Quelle époque épique efficace que celle où la sainte science
Augmente la durée de vie aux dépends de sa qualité.
Une société perspicace serait celle qui aurait conscience
D’aider les pauvres sur le parvis à vivre avec humanité.

(Tableaux de Melissa Mustacchia ;
« O tempora, o mores » est une locution latine signifiant « Quelle époque ! Quelles mœurs ! ».)

Images trouvées sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si les auteurs de ces images reconnaissent leurs travaux, je serai heureux d’en mentionner les noms avec respect.

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