
L’être suprême de la forêt, elle, je n’ai pas pu la surprendre ;
Au contraire, elle a décidé de m’approcher de vive voix.
Nue, dans une aura phosphorée, je mis un moment à comprendre
Que je venais d’élucider le mystère de la fée-des-bois.
Nous avons parlé si longtemps que bientôt se mirent à tomber
La nuit et elle entre mes bras – magie à nulle autre pareille –
Pour me garder jusqu’au printemps pensant que j’avais succombé
Au charmant « abracadabra » formulé au creux de l’oreille.
Sans trop lui montrer de quel bois je me chauffe, d’un aspect vantard,
J’ai répliqué qu’une autre fée m’ensorcelait à la maison
Du genre jalouse qui flamboie lorsque j’arrive très en retard…
Nonobstant son air stupéfait, j’ai disparu à l’horizon.
Tableau de Karol Bąk sur http:touchofcolorr.blogspot.com201601karol-bak.html .
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