
Une heure du matin, mes nuits blanches m’insufflent une petite faim ;
Deux heures, c’est une petite soif qui me tire du lit conjugal ;
Trois heures, aujourd’hui c’est dimanche mais cette nuit n’a pas de fin ;
Quatre heures, je m’lève, je me dessoiffe et je m’fais un p’tit lunch frugal.
Il est cinq heures, Paris s’éveille et moi je vais me recoucher.
Il est six heures, c’est enfin l’heure du café noir matutinal
Et là, tous mes sens s’émerveillent à chaque lampée embouchée
De ce nectar dont la chaleur serait presque libidinale.
Illustration d’Andrey Popov.
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