



L’aurore, peintre impressionniste, livre sa première impression,
Par les ombres complémentaires sur les façades des maisons,
Du nouveau jour opportuniste dont la lumière en progression
Peint en touches élémentaires ses prévisions pour la saison.
Quand midi sonne, la chaleur chasse furtives silhouettes
Qui résistent par leur fraicheur sur les murs muets qui suffoquent.
La photo prend de la valeur par les sinuosités fluettes
Dont les bouts arqués accrocheurs tentent une opposition loufoque.
Le crépuscule met sa patte et signe le dernier cliché
Qui restera toute la nuit gravé sur la toile des rêves.
Sous le chef-d’œuvre qui m’épate, j’admire le talent affiché
Dont l’expression chasse l’ennui. Mais quel dommage qu’elle soit si brève !
Tableaux de Sergiy Ciochina.
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