
Depuis mon premier pas sur Terre, j’ai déroulé mon fil de vie
Qui s’est tellement embrouillé que les Parques s’en sont courroucées.
Un méli-mélo salutaire à qui je devrai ma survie
Jusqu’à c’ que leurs ciseaux rouillés s’en retrouvent tous émoussés.
J’ai tellement tourné en rond, refais cent fois les mêmes erreurs
Et noué mes vies en spirales comme l’araignée sur sa toile !
La mort se fera du mouron lorsqu’elle verra avec terreur
L’impossibilité virale de trancher net mon cœur d’étoile.
Photo de Menina Roja Alfredo Palmero.
Laisser un commentaire