
Oiseau du matin, pèlerin, migrateur ou bien sédentaire
Dans les derniers jours de septembre, ce jour te sera-t-il propice ?
Oiseau au plumage azurin dans l’aube qui descend sur Terre,
Endimanché du reflet ambre d’un soleil d’automne novice.
Ce soir, bel oiseau de passage, j’entends tes cris de ralliement
Qui rassemblent petits et grands au dessein de l’émigration.
Pareil au car de ramassage, le vent prendra tes régiments
En son sein en les intégrant au ciel sans discrimination.
Demain, paré au décollage, perché sur les fils électriques,
Tu guetteras l’heure opportune du grand exode si éreintant.
Avec tes compagnes volages, une descendance d’Afrique
Prédira la bonne fortune dès les premiers jours du printemps.
Illustration de Vincent Mahé sur https:www.newyorker.commagazine20200413postcards-from-a-pandemic?epik=dj0yJnU9eC1JM05TZzB1bEJLMWR4eVhZTEFObUVkelNFSXNqbUkmcD0wJm49YWxNZFNVeUhkTnR1MXBxUHlubHV3USZ0PUFBQUFBR1RkdG0w .
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