La sirène géante

La sirène géante

La première fois que je l’ai vue, sa taille m’a impressionné ;
Montagne dans la nuit sereine, de son plus haut sommet ardu.
Par cette rencontre imprévue, j’ai cherché à perfectionner
Ma connaissance des sirènes et mon goût des amours perdues.

Son chant montait sur la mer d’ombre parmi les rouleaux rugissants
D’une tempête irrésistible qui m’a jeté entre ses bras.
Elle m’attrapa de sa queue sombre, puis entre ses seins rougissants,
M’entraîna vers d’indescriptibles abysses où mon corps sombra.

Bien sûr, tout n’était qu’illusion et tout n’était que parodie ;
Sa queue n’était que pacotille et sa voix chantait en play-back.
J’ai connu la désillusion ; moi qui cherchais le paradis,
J’en ai la queue qui s’entortille la nuit dans mes rêves en flashback.

Tableau de Kristina Gehrmann sur https:www.artstation.comkristinagehrmann .

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