
Un livre symbolise une porte qui ouvre sur l’imaginaire ;
Un monde que je ne peux voir qu’avec l’œil situé dans le cœur.
Une bonne préface lui apporte une échelle extraordinaire
À condition de ne prévoir que quelques lignes sans longueur.
Aussitôt la première page, moi, lecteur, j’oublie d’où il vient
Et pénètre dans l’atmosphère que l’auteur m’aura préparée.
Suspense et tensions se propagent de la manière qu’il convient
Pour sustenter et satisfaire ma soif de lire désemparée.
Chacun sa méthode du livre ; soit on le lit de bout en bout,
Soit on réserve la surprise à déguster un autre jour.
Quoi qu’il en soit, cela délivre et fait office de garde-boue
Sur les soucis que l’on méprise dès qu’on allume l’abat-jour.
Tableau de Rafal Olbinski.
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