

À l’assemblée chacun son masque quand la république est en marche.
Certains le portent sur les yeux – ceux-là n’auront jamais rien vu –
D’autres sur leurs bouches fantasques pour ne faire aucune démarche
Et d’autres sur les lobes orgueilleux d’oreilles qui n’ont rien entendu.
Le masque cache la place vide de qui a pris la clef des champs
Pour éviter de comparaître devant celui qui le confond
Car son visage devient livide, autoritaire, même méchant,
Aussitôt qu’on voit apparaître le moindre détournement de fonds.
Sculpture d’Ans Vink sur https:www.lilavert.comblog_lilavertgallerie-1sculptures .
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