


La chevelure des sirènes forme une espèce indépendante
De petits poissons nettoyeurs qui veillent à sa beauté fatale
De même qu’à son port de reine dont elle se veut prétendante
Et à l’organe guerroyeur et secret de sa voix létale.
Médusa aux cheveux-serpents foudroie un homme du regard ;
Séréna aux cheveux-poissons séduit un homme par sa voix.
À chacune ses participants pour piéger le marin hagard
Et réaliser sa moisson selon vers quel but ils pourvoient.
Illustration de Sheila Wolk.
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