Déesses aux quatre temps

À chaque saison sa déesse, à chaque déesse son talent ;
La divinité du printemps d’ailleurs en dispose à son aise.
Autant elle joue de prouesses, autant ses retards insolents
Rendent renouveaux éreintants pour la néoglucogenèse †.

Quand vient l’été, pas de problème pour notre nymphe estivalière
Qui réserve toujours en avance ses quartiers de villégiature.
Elle se fait connaître par l’emblème aux fleurs des champs festivalières ;
Fleurettes de Saint-Paul-de-Vence cultivées en pleine nature.

Quand vient l’automne monotone, la responsable de la déco
Doit user de mille stratégies pour égayer le paysage.
On lui doit ces tons qui détonnent, ambre et rouille qui se font écho
Dans une sorte d’élégie à la beauté de son visage.

Comme un capricorne en hiver, elle reste dans sa tour d’ivoire
Et n’utilise que les vents mêlés de neige pour décorer.
Elle est la pire dans l’univers de toutes les déesses du devoir ;
D’ailleurs son titre est relevant de la mort sûre pérorée.

(Tableaux « Goddess of Earth » par Amanda CHURCH
† je ne suis pas sûr quant à la néoglucogenèse mais n’étant pas une déesse, je n’en discuterai pas.)

Images trouvées sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si les auteurs de ces images reconnaissent leurs travaux, je serai heureux d’en mentionner les noms avec respect.

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