
Parfois la sirène s’endort malgré le navire qui passe
Comme si sa voix envoûtante nécessitait une relâche.
Elle s’enroule sur sa queue d’or et se love dans une carapace
Tressée d’algues peu ragoûtantes mais qui discrètement la cachent.
Puis doucement quand vient la nuit, elle remonte entre deux eaux
Toujours plongée en léthargie tandis qu’un bateau mouille l’ancre.
Mais ce soir, personne ne nuit dans le silence amoroso
Des vagues dont la synergie ne crèvent point sa bulle d’encre.
Tableau de Krista Lynn Brown.
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