Le jardin intérieur

Le jardin intérieur

Mon petit jardin intérieur ne siège pas dans ma cervelle
Mais dans l’abdomen près du cœur qui fait office de soleil.
Parfois aux niveaux supérieurs, là où les poumons s’échevellent,
Passent des nuages de rancœur que quelques coups de vent balayent.

Tout ce qui remonte des tripes et que je n’ai pas digéré
Vient décanter dans la forêt des projets encore à bâtir.
Souvent juste au bord s’y agrippe mon petit oiseau préféré
Qui est l’avatar phosphoré ce celle dont j’aime compatir.

Car ton souvenir est en moi malgré l’image déformée
Que j’ai oubliée en chemin mais peu m’importe l’apparence.
Tu vis toujours au fil des mois comme un fantôme réformé
Qui me soutient, main dans la main, dans mes jours de désespérance.

Tableau d’Andrej Mashkovtsev sur https:mashkovtsev.livejournal.com?skip=100 .

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